jeudi 27 août 2015

La vérité sur le cholestérol et les statines.

Médicaments anti-cholestérol : ce que vous devez savoir


Si vous êtes entré récemment dans le cabinet d’un médecin pour lui parler de votre santé cardiaque ou de votre cholestérol, il est très probable que vous en êtes sorti avec :

  1. un sentiment de culpabilité d’avoir « trop » de cholestérol,
  2. une ordonnance pour des médicaments à base de statines (comme le Tahor, le Crestor, l’Esilor, le Zocor etc.).
Vous n’êtes pas le seul dans ce cas : 7 millions de Français ont vécu la même expérience.

Seulement on ne vous a pas tout dit sur ces « statines ». Et à propos du bon niveau de cholestérol, ne vous étonnez pas si vous avez l’impression de ne plus rien y comprendre.

Tout ceci ne doit rien au hasard.

Risque de « cholestérol délirium »

Le célèbre cardiologue et chercheur au CNRS Michel de Lorgeril n’a pas hésité à parler de « cholestérol délirium ». Un délire généralisé où l’industrie médicale a commencé à raconter une histoire inventée de toute pièce, comme une mère de famille qui voudrait endormir ses enfants, à ce petit détail près des millions de personnes y ont cru, et y croient toujours dur comme fer !!!

A l’origine du « hold-up »

C’est dans une petite ville américaine proche de Harvard, Framingham, qui avait déjà été l’objet d’une étude sur la tuberculose, qu’a été menée à partir de 1948 une étude de long terme (poursuivie de nos jours), sur les facteurs de risque cardiovasculaires. Elle met en évidence entre 1957 et 1971, quelque chose qui n’est aujourd’hui ni contesté, ni contestable : l’importance de l’hypertension artérielle dans les risques d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

En 1974, cette étude désigne le diabète comme facteur de risque. Et en 1977, le cholestérol. Mais l’étude souligne aussi l’effet protecteur d’un taux plus élevé de cholestérol HDL (High Density Lipoproteins), une nuance qui a été pendant longtemps complètement passée à la trappe !!!

L’industrie pharmaceutique et à sa suite les autorités de santé publique, retiennent seulement que :

  1. l’athérosclérose est due à une accumulation de cholestérol dans les parois artérielles,
  2. qu’il faut doser le cholestérol total,
  3. et le faire baisser s’il est élevé.
Trois arguments fallacieux qui vont permettre de vendre un des médicaments les plus rentables de l’histoire : les statines.

Un simple chiffre résume toute l’affaire : l’anti-cholestérol Tahor a rapporté à lui seul 130 milliards de dollars (cent trente milliards !!! je l’écris en lettres tellement c’est énorme) depuis son lancement en 1997…Cela valait bien quelques approximations, non ?

Ce qui se passe quand on fait baisser le cholestérol

Et la première est d’avoir désigné le cholestérol à la vindicte populaire. Comme si ce lipide naturellement présent dans notre corps était uniquement là pour nous boucher les artères…

En réalité, comme le rappelle le Dr Curtay, nous consommons chaque jour entre 250 et 300 mg de cholestérol, mais nos cellules en fabriquent quotidiennement un gramme de plus.

Question alors : pour quoi faire ? La réponse, vous allez voir, donne une toute autre image du cholestérol.

Nous sommes composés d’environ 100 000 milliards de cellules et chaque cellule est entourée d’une membrane composée de lipides. Or le cholestérol est un composant vital des membranes cellulaires qui joue un rôle fondamental :

  1. dans leur stabilité
  2. dans leur fluidité. A l’inverse plus une membrane cellulaire est rigide, plus elle fige l’activité de toutes les protéines qui la hérissent comme des antennes : transporteurs, récepteurs… Ces derniers permettent de faire circuler les nutriments de l’extérieur à l’intérieur des cellules et aux cellules et organes de communiquer entre eux.
  3. dans les radeaux cellulaires, qui servent d’ancrage aux protéines qui sont fichées dans la membrane. Par exemple le récepteur à l’insuline doit être ancré sur un radeau pour être actif.
Ainsi, faire baisser le cholestérol peut altérer les capacités de la plupart des fonctions des membranes cellulaires, que ce soit le transport de nutriments ou la communication entre les organes.

Que risque-t-il de se passer si les récepteurs aux neurotransmetteurs du cerveau qui nous permettent d’être attentif, de mémoriser, sont moins actifs ? Les capacités de mémorisation déclinent. C’est exactement ce que l’on constate chez nombre de consommateurs de statines.

De même, la quantité de récepteurs à l’insuline capables de fonctionner chute, cela favorise l’intolérance au glucose, le pré-diabète, puis le diabète.

C’est pourquoi les études récentes montrent que les statines augmentent les risques de diabète, lui même un facteur de risque cardiovasculaire, mais aussi d’immuno-dépression, de vieillissement accéléré et même de cancers !

Et ce n’est pas tout, comme vous allez le voir. Car le cholestérol est lui-même transformé dans des molécules d’une importance capitale :

  • Le cholestérol est indispensable pour la vitamine D

    C’est à partir du cholestérol que nous fabriquons le précurseur de la vitamine D qui va être activé par l’exposition au soleil.

    Or aujourd’hui des milliers d’études montrent que le manque de vitamine D est un facteur de risque d’inflammation, d’infarctus, de diabète, de pathologies allergiques, de cancers (en particulier sein, prostate et colon), de sclérose en plaques, de raccourcissement des télomères (associés à la longévité et à la prévention des pathologies dégénératives) et de forte augmentation de la mortalité de toutes causes.
  • Le cholestérol est indispensable pour le coenzyme Q 10

    C’est à partir du cholestérol que nous produisons le coenzyme Q10, une molécule vitale, qui sert à transporter les électrons dans les mitochondries, les centrales énergétiques pour produire le moteur de toutes nos fonctions, l’ATP.

    Le coenzyme Q10 est par ailleurs un puissant antioxydant. Sa baisse est un facteur de raccourcissement de la longévité et il est largement démontré que les statines le font baisser de manière très significative.
  • Le cholestérol est indispensable pour la DHEA, dont le le Pr Etienne-Emile Beaulieu a montré qu’elle était une hormone anti-âge.
Alors, vraiment, veut-on faire baisser le cholestérol à tout prix ?

Infarctus, AVC : le cholestérol et sa bonne tête de coupable

Cet argument-là, vous l’avez forcément entendu, et personne ne peut vous blâmer d’y souscrire tant ce bourrage de crâne a été intense : « un cholestérol élevé, nous a-t-on dit et répété, est un facteur de risque cardiovasculaire ».

Il est exact que l’on retrouve du cholestérol dans les plaques d’athérome (dépôts sur la paroi interne de l’artère), mais celui-ci ne représente…que 10% de leur contenu !

On y retrouve surtout une prolifération de fibres et des fibroblastes qui les ont sécrétées, des globules blancs, des cellules musculaires lisses, des plaquettes, de la fibrine, du calcium et du fer, un puissant pro-oxydant et pro-inflammatoire… Tout ceci indique une réaction inflammatoire, impliquant les plaquettes (elles aussi activées par un processus inflammatoire).

Les numéros de septembre et octobre des Dossiers de Santé & Nutrition sont consacrés au cholestérol et aux statines. Le docteur Curtay y fait le point complet, depuis les origines historiques et jusqu’au dernières avancées de la science sur ce sujet qui touche chacun de nous. Vous découvrirez quelle est la véritable origine des épaississements de la paroi artérielle, et vous verrez que de nombreux facteurs, dont certains surprenants, sont en cause.

Et cela entraîne cette conclusion sans appel du docteur Curtay :

« Bien plus que la diminution du taux de cholestérol, c’est la maîtrise de l’hypertension et de l’hyperactivité plaquettaire qui est déterminante dans la prévention des infarctus et des AVC »
Il en ajoute une autre, qui concerne les statines.

Cela fait si froid dans le dos que je ne peux me résoudre à vous la révéler ici sans prendre le risque de vous effrayer. Vous la lirez dans le contexte global de son dossier, qui prépare mieux à recevoir cette vérité.

Nous mettons ce numéro sous presse vendredi matin 28 août à la première heure. Si vous souhaitez recevoir votre exemplaire par la poste, abonnez-vous avant le jeudi 27 août à minuit.

Et si le cholestérol préservait du cancer ?

D’autant qu’une autre préoccupation se fait jour. De nombreuses études ont observé une diminution du risque de cancers lorsque les sujets affichent un taux de cholestérol total plus élevé.
La très vaste étude récente Me-Can, menée sur 289 273 hommes et 288 057 femmes de Norvège, Suède et en Autriche, observe plus précisément :

  1. chez les hommes ayant le quintile de cholestérol le plus élevé, une réduction de 86% des cancers du foie et des voies biliaires, de 48% de cancers du pancréas, de 33% de cancers de la peau (hors mélanomes) et de 32% de leucémies et lymphomes.
  2. chez les femmes ayant le quintile de cholestérol le plus élevé, une réduction de tous les cancers de 14%, de la vésicule biliaire de 77%, du sein de 30%, de mélanome de 39% et de leucémies et lymphomes de 39%.
Ceci est d’autant plus important qu’une équipe de l’Inserm à Toulouse vient de mettre en évidence une molécule dérivée du cholestérol, appelée dendrogénine A (DDA) qui possède des propriétés anticancéreuses.

Au cours de leurs travaux, publiés dans la revue Nature Communications, les scientifiques ont mis en évidence l’effet inhibiteur du cancer de la DDA, à la fois sur des cellules tumorales cultivées en laboratoires et sur des tumeurs implantées chez la souris. Ils ont découvert que la DDA était présente dans les cellules saines, mais qu’elle n’était pas détectable dans les cellules tumorales.

Si elle se confirmait, cette découverte signerait pour de bon l’acte d’innocence du cholestérol, mais vous allez voir qu’il en faut plus pour faire trembler les vendeurs de l’industrie pharmaceutique.

Une arme de protection massive 

Ceux-ci sont pourtant confrontés à un double problème : non seulement le cholestérol n’est pas le grand méchant loup qu’ils ont décrit, mais en plus les brevets de la plupart des statines ont aujourd’hui expiré.

Alors les stratèges des grands laboratoires vont tenter de rejouer le coup du siècle avec une nouvelle arme.

Il s’agit de la nouvelle génération de médicaments anti-cholestérol. On les appelle les anti-PCSK9, ce sont des anticorps monoclonaux. Ils sont beaucoup plus puissants que les statines, et capables de faire chuter…de moitié le cholestérol. Boum !

Côté prix, ces anti-PCSK9 ne font pas non plus dans la dentelle : leur autre intérêt majeur pour les fabricants de médicaments est qu'ils sont….100 fois plus chers.

Hélas, ils ont aussi toutes les chances d’être encore plus dangereux. Les premiers anticorps monoclonaux mis en circulation comme les anti-TNFalpha, le trastuzumab ou Herceptine, peuvent provoquer de sévères effets secondaires. L’efalizumab ou Raptiva, utilisé dans le traitement des psoriasis, a favorisé des infections mortelles dont des encéphalopathies : il a été retiré du marché.

Mais il faut croire que cela n’effraie personne.

Les autorités américaines viennent ces dernières semaines d’autoriser la mise sur le marché du premier anti-PCSK9 de chez Sanofi et les autorités européennes ont donné un premier avis…positif. A la clef, plus de 4,5 milliards d’euros par an pour le laboratoire…

Mon avis : vous risquez d’entendre à nouveau la petite ritournelle sur la nécessité de faire baisser votre cholestérol.

Alors lisez, relisez et faites découvrir le numéro de septembre des Dossiers de Santé & Nutrition autour de vous. C’est une arme (légale et non dangereuse) de protection massive !!!

Je vous rappelle que nous mettons cette édition sous presse vendredi matin à la première heure.
Source:  Jean-Marc Dupuis : editions.santenatureinnovation

mercredi 26 août 2015

Santé : Les secrets du régime crétois ; 80 % de risques cardio-vasculaires en moins et une santé exceptionnelle !

Les secrets du régime crétois

80 % de risques cardio-vasculaires en moins et une santé exceptionnelle ! Le régime crétois peut faire baisser le cholestérol, l’hypertension, le risque d’infarctus, d’AVC ou de certains cancers. Il peut même aider à maigrir !



  1. Petites plantes sauvages : le pourpier, feuille de vigne et pissenlit autre plante du jardin : mâche, chicorée, épinards et oseille.( le #pourpier est riche en acide linoléique (oméga 3), en vitamine C, E et en bêta-carotène, peut prévenir les maladies cardio-vasculaires et lutter contre l’attaque des radicaux libres )

  2. Un a trois verres de vin rouge #bio (La consommation quotidienne de 2 à 3 verres de vin est associée à une réduction de la mortalité cardio-vasculaire de 35%, du risque global de cancers d’environ 20% et du risque de maladie d’Alzheimer » Dr Jacques Fricker.

  3. De huile d’olive #bio ( extra-vierge 100 % naturelle, extrait à froid) (elle est riche en acides gras mono-insaturés et favoriser la prévention des accidents cardio-vasculaires car elle es riche en Acides gras mono-insaturés (75%) en antioxydants ainsi qu’un effet anticoagulant et en plus diminution des taux sanguins de triglycérides, de glucose )

  4. Les laitages de chèvre et brebis #bio. Aussi bien en fromage qu'en accompagnement pour salade ou en sauce (tzatziki) et de yaourt. « leur calcium "intervient dans la régulation de la tension artérielle et dans la protection du cancer du côlon ou du rectum » Dr Jacques Fricker

  5. Peu de viande. Les Crétois mangés qu’une fois par semaine de la viande #bio. Essentiellement du poulet et de l’agneau , pas de viande rouge (Le poulet contient des graisses mono-insaturées qui protègent des maladies cardio-vasculaires, des vitamines du groupe B et du zinc. L’agneau apporte des oméga 3 bénéfiques au cœur et aux artères)

  6. De la noix. La noix est consommée par les Crétois depuis l’Antiquité ! Riches en oméga 3, de la vitamine E, des polyphénols aux propriétés antioxydantes, du magnésium, du potassium et du cuivre qui améliorent la tension artérielle

  7. Des fruits #bio, parmi leurs fruits préférés : les figues, les raisins et le melon. Selon une étude américaine menée en 1952, les Crétois mangeraient environ 460g de fruits par jour et par personne, contre 230 aux États-Unis et 130 dans les autres pays méditerranéens. « Les fruits sont riches en vitamine C, qui a des vertus antioxydantes, en caroténoïdes, qui favorisent un bon renouvellement de la peau, de la bouche et du tube digestif, et protège du cancer et riches en fibres, qui réduisent la tension artérielle et le risque d’AVC et diminuent la glycémie et le cholestérol », Dr Jacques Fricker.

  8. Le miel ! Les Crétois l’utilisent traditionnellement comme base pour la préparation de leurs gâteaux sens gluten, en accompagnement des yaourts et des salades de fruits, ou en nappage. Le miel possède des vertus antifongiques et antibactériennes. Il contient aussi un peu de vitamine B et C, et des antioxydants. Enfin, il limite l’élévation du taux de sucre dans le sang (glycémie). 
     
  9. Consommer des légumes #bio (surtout crus) à tous les repas, tous les jours, toute l’année ! Poivron, aubergine, tomate mais aussi asperge, concombre ou encore fenouil doivent être à l’honneur. Riches en fibres, en antioxydants (bêta-carotène…), en minéraux et en vitamines (C, E…), les légumes calment l’appétit de façon rapide et durable, facilitent le transit intestinal, luttent contre le vieillissement, protègent des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Enfin, peu caloriques, ils préviennent la prise de poids et le diabète.En crus il son riche en enzymes et on plus de vitamines en effet : 50°C = destruction d’une partie du capital enzymatique ; 60°C = destruction de la vitamine C ; 100°C = précipitation des sels minéraux, rendus non assimilables ; 110°C = destruction de toutes les vitamines.

  10. Les légumes secs. Haricots secs, lentilles, fèves ou pois chiches font partie du régime des Crétois au quotidien depuis des siècles. « Les légumes secs ont une action bénéfique contre les maladies cardio-vasculaires et le diabète grâce à leur richesse en fibres et en protéines végétales, en glucides lents et en magnésium. Ce sont aussi une source importante de folates (vitamine B9) et de polyphénols qui combattent la prolifération des cellules cancéreuses et de phytates qui auraient un rôle protecteur vis-à-vis du cancer de côlon »Dr Jacques Fricker. A voir aussi e-sante.fr/legumes-secs

  11. Les herbes aromatiques. La Crète rassemblerait environ 2000 espèces différentes de plantes sauvages comme la sarriette,le thym, l’origan , le basilic (...) viennent régulièrement parfumer les plats crétois traditionnels. On ajoute ces herbes aromatiques à volonté sur les légumes crus ou cuits mais aussi dans les vinaigrettes, les sauces et les fromages. Leur vertus son nombreuses : propriétés antispasmodiques, antibactériennes et antifongiques, facilite aussi la digestion, action vermifuge (…)

  12. Céréales complètes. Riz, semoule, pâte, blé… Les aliments à base de céréales complètes sont importants dans l’alimentation crétoise avec une proportion 1 de féculents pour 2 fois plus de légumes. « Riches en fibres, les céréales complètes facilitent le transit intestinal, préviennent certains cancers (celui du côlon), le surpoids, le diabète, et ont un effet coupe-faim. Elles fournissent des protéines végétales et des glucides lents indispensables aux muscles, organes et au cerveau » Dr Jacques Fricker. 
     
  13. Les poissons gras. Sardine, thon… mais aussi maquereau, loup, scare, rouget, mulet, espadon, rascasse et daurade ! Comme elle rassemble de multiples espèces de poissons, la Crète est une île où l’on en mange encore au moins trois fois par semaine. Mais attention de nos jour les gros poisson comme le thon, saumon, espadon … contient de grande quantité de métaux lourd (plomb, mercure …) « Les experts de l'ONU déconseillent de manger plus de deux portions de saumon d'élevage non #bio par semaine en raison de concentrations en produits toxiques qu'ils contiennent ». Riches en protéines et en acides gras essentiels (oméga 3), il pourrait aussi prévenir la maladie d’Alzheimer et enfin, il stimulerait la mémoire parce qu’il contient de la vitamine B12.

En résumé :

  • Des fruits, des légumes, frais ou secs, crue ou cuit, des aliments céréaliers peu raffinés notamment du pain (attention au gluten), à chaque repas. Environ 450 g de fruits  (l'équivalent de 3 pommes moyennes), 200 g de légumes (une assiette).
  • Toute la cuisine se fait à l'huile d'olive, et se relève d'ail, oignon, et fines herbes : menthe, romarin, persil, aneth, basilic…
  • Peu de viande, 1 à 2 fois par semaine, et surtout de la volaille.
  • Du poisson, au moins 2 fois par semaine (attention au gros poisson), et des escargots.
  • Des yaourts et fromages en quantité modérée, essentiellement à base de lait de chèvre ou de brebis.
  • La seule boisson alcoolisée est le vin.

 Comment calquer son alimentation sur le régime crétois

  • Plus de fruits, légumes, et aliments céréaliers (surtout complets) : à chaque repas.
  • Plus de fruits et légumes secs : au moins 2 fois par semaine.
  • Plus de poisson : 2 fois par semaine minimum.
  • Moins de viande : 2 à 3 fois par semaine, en alternant avec le poisson et les œufs.
  • Moins de graisses saturées (dans les produits animaux), des huiles variées (olive, colza, noix…).


source :

mardi 25 août 2015

Le châtaigne

La châtaigne






 Noms communs : châtaigne, marron.

Noms scientifiques : Castanea sativa, C. mollissima, C. crenata. 

Famille : fagacées.



 La châtaigne est non seulement bienfaisante mais elle révèle également de formidables valeurs nutritionnelles et atouts santé.
 Sa valeur énergétique est comparable à celle des céréales, soit 180 calories aux 100 g. En outre, elle est exceptionnellement riche en sucres lents (glucides) qui présentent l’intérêt de libérer progressivement leur énergie.
 Elle est donc excellente pour les sportifs et la résistance à l’effort.
 Ses lipides sont constitués pour les 2/3 d’acides gras insaturés qui sont les plus satisfaisants pour la prévention des maladies cardiovasculaires. 
De plus, ses modes habituels de préparation (grillée, ou cuite à la vapeur ou à l’eau) ne nécessitent pas l’adjonction de matières grasses ! Ses protéines, accompagnées par un laitage, donne un équilibre alimentaire parfait. 
Une richesse minérale remarquable : la châtaigne est particulièrement généreuse en potassium et magnésium (aide à lutter contre le stress et la fatigue).
 Elle apporte également des quantités appréciables de calcium et de fer, ainsi que de nombreux oligo-éléments. 
La châtaigne est donc un élément minéralisant d’un intérêt certain. Son apport en vitamines E, B, et C représente au moins 10 % des apports recommandés quotidiennement à un adulte (pour 100 g de châtaigne fraîche). 100 g de châtaignes contiennent autant de vitamines C que 100 g de citron.
 Enfin, la châtaigne est totalement dénuée de gluten et peut être consommée ainsi par les personnes atteintes de la maladie cœliaque (intolérance au gluten).


"Les châtaigniers, dont il existe plusieurs espèces, sont originaires des régions tempérées de l’hémisphère nord, plus précisément du nord-est et du sud-ouest de l’Asie, du sud-est de l’Europe et de l’est de l’Amérique du Nord. Le châtaignier européen (C. sativa) est cultivé depuis au moins 3 000 ans dans le bassin méditerranéen, mais on récoltait ses fruits à l’état sauvage bien avant, puisqu’il y était implanté il y a des millions d’années.

En France, en Espagne, au Portugal et en Italie, la châtaigne a constitué la nourriture de base, voire exclusive, de populations entières, particulièrement dans les régions montagneuses, où les céréales ne poussaient pas. C’était toujours le cas au XIXe siècle, dans les montagnes de la Toscane où, six mois par année, on ne consommait pratiquement que ce fruit, à raison d’un ou deux kilogrammes par personne, par jour. Même au XXe siècle, les Corses mangeaient de grandes quantités de ce qu’il était convenu d’appeler « le pain de bois », fait de farine de châtaigne. Au coeur de la Corse, une véritable civilisation du châtaignier est née, dans la mesure où la vie du village était centrée sur cet arbre, depuis sa plantation jusqu’à la transformation des fruits. En outre, pendant des millénaires, les châtaignes de moindre qualité ont été données aux animaux d’élevage pour les engraisser. La chair des cochons ainsi nourris était censée être délicieuse.

Toutefois, au cours des derniers siècles, la châtaigne a connu un déclin progressif, qui s’explique par diverses causes : guerres, hivers meurtriers, passage d’une économie de subsistance à une économie marchande, maladie de l’encre (maladie fongique différente de celle qui a tué les arbres américains), etc. Même dans les régions « à châtaigniers », les arbres sont laissés à eux-mêmes et les traditions se perdent, bien que dans certaines régions, on assiste depuis quelques années à un regain d’intérêt, notamment dans les Cévennes françaises, où une demande d’appellation d’origine contrôlée pour la châtaigne locale est en cours.

À l’échelle commerciale, on cultive trois espèces de châtaigniers, dont l’une est surtout présente en Chine, la seconde en Europe et la troisième au Japon. La Chine, la Corée, l’Italie, la Turquie, le Japon et l’Espagne sont les principaux pays producteurs."

Source : passeportsante.net

*Une légende, inventée par un poète italien de la Renaissance, veut que le châtaignier soit né de la fureur (pro)créatrice de Jupiter. Courtisée par Jupiter, l'une des nymphes de Diane, Néa, préféra se tuer plutôt que de perdre sa vertu. Pour lui rendre hommage, le maître des dieux transforma sa dépouille en un arbre majestueux, le Casta Néa, dont les fruits garnis de piquants symbolisent cette triste aventure.

*En langage populaire, une « châtaigne » désigne un coup de poing ou un choc électrique. Dans le sud-ouest, on parle aussi de castagne quand l'on se bat : quand on donne et se prend des castas (des châtaignes).

RECETTE :

Cake à la farine de châtaigne et aux pépites de chocolat sans gluten et sans lactose

Ingrédients : 

50 g de farine de châtaigne 
30 g de farine de riz complet
200 g de crème de marron
2 œufs
1/2 c à c  poudre à lever
50 g de  pépites de chocolat (mini 60%)

Mélangez les œufs avec la crème de marron, les farines et ajoutez la poudre à lever.
Mélangez bien et incorporez les pépites de chocolat
Versez dans un plat à cake chemisé ou en silicone  et mettez au four une trentaine de minutes  à 180 °

bon appétit