samedi 21 janvier 2017

Santé & Bien être : Jean Seignalet #nutrition #Santé #Seignalet #Régime #permaculture



Jean Seignalet, génie ou charlatan ?
"Publié le 7 mars 2007 par fabien"

Il y a 14 ans décédait un homme dont les travaux en nutrition sont parmi les plus surprenants et les plus controversés de ces dernières décennies. Un homme qui pensait que s’alimenter n’était pas anodin, et que « l’alimentation d’hier doit prendre une grande place dans la médecine de demain ». Il soutenait que l’alimentation pouvait être cause, ou du moins cofacteur, d’un grand nombre de maladies contemporaines. Et conséquemment, que s’alimenter différemment pouvait changer la vie de bien des malades. Ses découvertes lui ont valu l’admiration de quelques-uns de ses pairs, la reconnaissance de quelques milliers de patients, mais aussi le mépris de la classe scientifique dans son ensemble.

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Avant de s’intéresser à la nutrition, Seignalet était un scientifique « normal », très apprécié de ses pairs. Il était immunologue, et a travaillé notamment sur des questions de compatibilité de donneurs d’organes. Il multipliait les publications dans des revues à comité de lecture (considérées comme les plus sérieuses des revues scientifiques), était unanimement considéré comme l’un des chercheurs les plus prometteurs de son époque.
Dans les années 80, Seignalet, en rémission d’une grave maladie, se prend de passion pour la nutrition. Il a l’intuition que santé et nutrition sont beaucoup plus directement liés qu’on ne le pense généralement. Son passé d’immunologue le conduit alors à relier les maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde, à l’alimentation. Il élabore alors une théorie impliquant certains aliments dans le déclenchement de certaines maladies auto-immunes, mais aussi d’une kyrielle d’autres maladies dites « de civilisation ».
Pour lui, c’est le passage anormal à travers l’intestin de certaines molécules alimentaires indésirables qui est la cause, ou plutôt le cofacteur, d’un grand nombre des maladies dites « de civilisation ».
Un cofacteur, en médecine, c’est un élément qui ne peut pas à lui seul causer une maladie, mais qui peut en revanche, s’il est additionné à d’autres facteurs, déclencher cette maladie. Par exemple, pour déclencher une polyarthrite rhumatoïde, il faut être prédisposé génétiquement à la polyarthrite, c’est-à-dire avoir l’anomalie génétique spécifique qui permet à la maladie de se déclencher. Mais cette prédisposition génétique ne peut pas à elle seule causer une polyarthrite. Il faut qu’un autre facteur soit présent, un facteur environnemental, par exemple. Et l’environnement, au sens large, comprend l’alimentation.
Seignalet se dit donc que l’alimentation peut souvent être ce cofacteur déclencheur de nombreuses maladies. Il entreprend alors un gigantesque travail de recherche, qui le mène vers des disciplines en apparence aussi éloignées de la médecine que l’ethnologie et la paléontologie.
Seignalet rassemble un certain nombre de constatations : il existe des sociétés qui ne connaissent aucune des maladies de civilisation ; l’alimentation humaine a radicalement changé avec l’apparition de l’agriculture ; certains types de maladies sont apparus (ou leur fréquence a explosé) au néolithique ; ces maladies disparaissent chez les patients qui excluent certains aliments de leur alimentation.
Il suppose que certaines molécules présentes dans l’alimentation moderne peuvent être la cause de ces maladies, quand elles parviennent à traverser la barrière intestinale (fragilisée pour diverses raisons, dont la mauvaise qualité générale de l’alimentation), et à passer dans l’organisme du patient. Comme ces molécules n’ont jamais été présentes dans notre environnement avant le néolithique, nous ne sommes pas capables génétiquement de les gérer parfaitement.
Seignalet conseille alors à ses patients d’adopter une alimentation de type ancestral, c’est-à-dire inspirée de l’alimentation des chasseurs-cueilleurs du paléolithique. Ce qui revient à peu près à supprimer un certain nombre d’aliments « modernes » : les céréales mutées (à peu près toutes les céréales habituellement consommées, sauf le riz) ; les produits laitiers ; les aliments, notamment les protéines, cuits à haute température : plus de 110°.
Parallèlement, pour renforcer l’organisme et rétablir certains équilibres, il conseille la prise de probiotiques (pour rétablir une flore intestinale saine), de suppléments, la consommation d’aliments bios et d’huiles végétales de qualité, notamment huile d’olive et de colza.
Très vite, il apparaît que les résultats dépassent toutes les espérances. Seignalet revendique des résultats surprenants dans la cure de maladies aussi nombreuses que diverses. Près d’une centaine d’affections au total, dont certaines sont réputées incurables. Des patients viennent le consulter de toute la France.
Seignalet consigne scrupuleusement ses résultats, et tente alors de les publier dans les revues qui jusque-là accueillaient ses travaux à bras ouverts. Et se heurte à des refus systématiques : ses nouveaux travaux ne sont pas considérés dignes d’être publiés par ses pairs. Il leur est notamment reproché de ne pas être conduits en « double-aveugle ».
L’étude en double-aveugle est le nec plus ultra en médecine quand il s’agit de tester un nombre restreint de molécules. Double-aveugle signifie que, pour s’assurer qu’il n’y ait aucune distorsion possible des résultats, personne, ni le patient ni le médecin, ne sait s’il prend (ou donne) une molécule active ou un placebo. Les études en double-aveugle sont très adaptées à l’évaluation de médicaments ou, en nutrition, à l’étude de l’effet de la prise de compléments alimentaires : on donne 500mg de vitamine C à 1000 personnes, un faux comprimé à 1000 autres, et au bout d’un certain temps, on mesure si le premier groupe est en meilleure santé que le second ou pas.
A partir du moment ou on peut faire rentrer le ou les produits à tester dans un comprimé, l’étude en double-aveugle est un protocole d’une redoutable efficacité.
Lorsqu’il s’agit d’études sur un régime alimentaire complet, en revanche, l’étude en double-aveugle est parfaitement inadaptée : comment faire pour que personne ne sache ce que le patient mange ? Que peut être un placebo de repas ? On utilise alors des études épidémiologiques, qui consistent à comparer deux groupes de personnes ayant des habitudes alimentaires différentes, et à voir si de grandes tendances se dégagent. Par exemple, en comparant des populations fortement consommatrices de lait de vache comme les scandinaves et en les comparant à des populations ne consommant quasiment jamais de lait, par exemple en Asie, on a pu constater que le lait ne réduit en rien les risques d’ostéoporose. Ou encore que le régime crétois réduit significativement le risque de maladies cardiovasculaire.
L’inconvénient de ce deuxième type d’étude est qu’il est beaucoup moins précis que le premier, puisqu’il porte sur une multitude de facteurs (pas seulement une molécule), et qu’il nécessite donc, pour une certaine fiabilité, d’être mené sur une durée très longue et sur un nombre très important de personnes.
Pour revenir à Seignalet, il est évident que l’évaluation de son régime ne pouvait pas se faire en double-aveugle. D’autant plus que l’un des intérêts majeurs de sa méthode est d’impliquer fortement le patient dans sa guérison : on lui explique les principes de l’alimentation, les raisons de sa maladie, le mécanisme de la guérison, afin de le responsabiliser autant que possible, et ce sera à lui de faire en sorte d’appliquer le « traitement », de prendre le risque de s’en écarter, ou au contraire de le suivre fidèlement : l’étude en double-aveugle est donc particulièrement inadaptée dans ce cas. Ce qui n’empêchera pas ses détracteurs d’accuser Seignalet de charlatanisme parce qu’il n’a pas conduit d’étude en double-aveugle.
Restait la possibilité d’une étude épidémiologique : conseiller l’alimentation ancestrale à des milliers de patients, voire des dizaines de milliers, pour chacune des maladies pour lesquelles il est supposé fonctionner, pendant plusieurs années, ou dizaines d’années. Le problème, c’est qu’il faut pour cela des moyens importants, que n’avait pas Seignalet. Seuls 2500 malades, couvrant une centaine de maladies différentes, avaient pu être soignés, avec des taux de réussite excellents, de 80 à 100% en général, mais aussi, pour certaines maladies, des échecs francs.
Ceci se révéla très insuffisant pour convaincre un corps médical très suspicieux envers une méthode unique, prétendant soigner sans médicament : comment expliquer que le même régime puisse soigner tant de maladies différentes ? Et d’abord, comment l’alimentation pourrait-elle avoir le pouvoir de soigner des maladies ?

Dès lors, c’est un véritable roulement de critiques qui s’abattent sur Seignalet. Des critiques qui très vite, ne reposent plus sur rien de scientifique : les revues qui l’accueillaient à bras ouvert en tant qu’immunologue refusent ses articles. On lui reproche donc de ne pas publier ses résultats dans des revues internationales. Il le fait alors dans un livre. On lui reproche de vouloir faire de l’argent avec un régime miracle.
Mais surtout, on lui reproche ses amitiés : avec le professeur Joyeux, un cancérologue dont le crime majeur est d’être président d’une association catholique très conservatrice. De s’être inspiré du travail de Guy-Claude Burger, dont le mouvement, l’instinctothérapie, est classé comme secte, et qui plus tard sera condamné pour viol sur mineurs. Et d’avoir témoigné en faveur de celui-ci dans une précédente affaire où il était poursuivi pour exercice illégal de la médecine.
Et enfin, bien sûr, d’être mort à 63 ans seulement, preuve irréfutable selon ses détracteurs que ses travaux sont nuls et non avenus.
Il n’existe à ce jour aucune étude sérieuse démontrant la pertinence ou la dangerosité du régime Seignalet.
« Mis au point en 1985, le regime Seignalet est d'abord un régime santé qui vise à soigner.  Il est totalement équilibré et ne comporte aucun danger. Il prône une alimentation diversifiée et la plus proche possible de celle de nos ancètres cueilleurs-chasseurs. C'est pourquoi on le nomme parfois régime ancestral. 
La méthode de Jean Seignalet tient aussi  compte de la forme moléculaire des aliments, de leur qualité, et pas seulement de leur quantité comme dans la diététique classique.
Les aliments que nous consommons ont subi de nombreuses transformations moléculaires. Certains de ces aliments, classiquement considérés comme "sains", sont devenus totalement indigestes pour certains d'entre nous, en particulier:  De nombreuses céréales (dont le blé et le maïs)- Les laitages animaux (sous toutes leurs formes) - et les cuissons excessives (en particulier des graisses et des protéines animales).
La méthode est donc "sans gluten et sans caséine" et préconise du frais, du cru, et  des cuissons douces. Elle est totalement diversifiée et équilbrée. On la qualifie aussi de " hypotoxique",  car elle exclut des aliments "toxiques" à long terme pour certains. 
Ce qui fait le succés de cette méthode , c'est son efficacité. Les résultats de la méthode se font sentir sur les  petits maux mais aussi sur de nombreuses maladies chroniques. (voir rubrique Efficacité du régime). Le délai d'action varie de 1 mois à 1 an, mais la plupart des gens ressentent des effets rapidement. Par exemple,  ils digèrent mieux, se reveillent reposés, et  ont un meilleur moral. Pour ceux qui ont beaucoup de toxines accumulées, une période temporaire d'aggravation  des  symptomes correspond à une phase d'élimination des toxines. Quand cette élimination est terminée, les bénéfices de la méthode sont ressentis. »
Cela n’intéresse pas grand-monde. Pourtant, il existe de nombreuses études portant sur des points essentiels de ses recommandations, qui constituent autant d’indices favorables : remise en cause des qualités du lait, études anciennes ou récentes sur les effets nocifs de certaines céréales, découverte ou redécouverte de molécules très dangereuses créées par la cuisson, découverte du rôle très favorable des oméga 3 et d’autres acides gras essentiels, etc.
De nombreux chercheurs de par le monde s’intéressent à l’alimentation et à l’extraordinaire qualité de la santé des chasseurs-cueilleurs. D’autres modes alimentaires, comme à Okinawa, l’endroit du monde où l’on compte le plus de centenaire, et surtout, de centenaires en bonne santé, commencent à être bien connus, et se révèlent très proches de l’alimentation ancestrale.
De plus, Seignalet appuyait ses travaux sur de nombreuses études. Il est parti d’une base scientifique extrêmement solide, à partir de laquelle il a échafaudé des théories don le détail reste à vérifier, mais surtout une méthode dont rien ne permet de penser qu’elle n’ait pas l’efficacité qu’il rapporte dans ses statistiques. Une méthode défendue bec et ongles aujourd’hui par ceux qui en ont éprouvé les bienfaits, et qui en sont aujourd’hui les premiers défenseurs.

Résultats et effets

Les patients du Dr Seignalet totalisent à eux tous plus de 115 maladies. 
Parmis elles, 91 ont réagi favorablement au régime, ce qui représente un espoir pour de nombreux malades. Ces patients ont appliqué strictement la nutrition Seignalet et les effets ont été perceptibles au bout d'une durée variable. Les premiers effets du changement nutritionnel se font sentir de manière très variable, de quelques mois à 2 ans.
Voici les tableaux récapitulant, pour chaque maladies, les résultats obtenus sur plus de 2500 patients. De nombreuses autres personnes pratiquent aujourd'hui cette nutrition et vous pourrez constater, en surfant sur le web, que beaucoup de ceux qui l'ont essayée sont satisfaits. "cf source"

Les effets

·         Le Dr Seignalet a suivi gracieusement pendant presque 20 ans, plus de 2500 patients atteints de maladies parfois dites incurables. Parmi eux, 2250 se sont trouvés améliorés par sa méthode nutritionnelle.
« Pour les maladies où j'ai pu rassembler plus de 15 sujets, la fréquence des succés thérapeutiques paraît indubitable. C'est le cas pour la polyarthrite rhumatoîde, la spondylarthrite ankylosante, le syndrome de Gougerot-Sjogren, l'hypercholesterolémie, la colopathie fonctionnelle, les infections ORL à répétition chez l'enfant et l'acné. Pour les autres maladies ou peu de personnes ont été testées, il semble a priori raisonnable d'être plus réservé et d'attendre de disposer d'un nombre plus grand de patients et d'un recul important avant de prendre une position définitive. » 
·         Les succés thérapeutiques, lorsqu'ils sont obtenus, sont francs. Il faut parler de rémissions et non de guérisons car l'abandon de la diététique est, en règle générale, suivie d'une rechute après quelques semaines ou quelques mois. 
·         Quand le régime est efficace, une période d'élimination pouvant durer de quelques semaines à quelques mois, se manisfeste par différents désagréments qui correspondent à la sortie des molecules nocives de l'organisme: maux de tête, aphtes, diarrhée, amaigrissement... Cette période désagréable est passagère et aussi encourageante puisqu'elle correspond à la première phase de la thérapie: se débarasser des molécules qui encombrent l'organisme. Il faut cependant être vigileant, pour les personnes fragiles et affaiblies, à ne pas maigrir trop rapidement. Il convient alors d'arréter un temps la diététique et de la reprendre progressivement.
·         Le succés thérapeutique de la diététique permet souvent d'éliminer une grande part des médicaments. Cependant ceux -ci n'empêchent pas l'efficacité de la méthode, et ils seront éliminés progressivement, avec l' accord du medecin traitant, en cas d'amélioration de l'état de santé. 


Ces patients ainsi que de nombreuses personnes qui ont pu constater par elles-mêmes ou sur leur patients,
 les effets positifs de cette diététique, sont aujourd'hui, les meilleurs communicants de la nutrition Seignalet.

La classification des maladies

La classification du Dr Seignalet différencie 3 mécanismes physiopathologiques, certaines maladies complexes pouvant cumuler plusieurs de ces processus.
La méthode hypotoxique découle de ce raisonnement scientifique. Il  explique, étapes après étapes, pourquoi, au niveau  microscopique, une alimentation mal choisie peut nuire à un certain nombre de personnes (prédisposition génétique), en particulier ceux qui subissent une maladie chronique.
Le premier de ces mécanismes, celui sur les maladies auto immunes,  prend en compte le fonctionnement des molécules HLA dont Jean Seignalet était un des grands spécialistes mondiaux. Ces molécules contribuent à la défense de l'organisme. Pour lui, les prendre en compte permet d'expliquer le dérèglement immunitaire de nombreux cas de maladies auto immunes.
La théorie de l'encrassage et la théorie de l'élimination découlent de cette première hypothèse tout en s'en différenciant: La méthode alimentaire connait aussi un grand succés dans ces pathologies,  le régime alimentaire est le même pour les 3 types de maladies, et la cause est une hyperperméabilité de l'intestin grêle. Mais les acteurs de ces mécanismes diffèrent et l'enchainement des évènements conduit à des pathologies dont l'expression est de 2 types:
·         les molécules nocives qui "divaguent", encombrent les cellules, gènent leur communication et peuvent même "pénétrer" dans les cellules. C'est ce qu'on appelle les maladies d'encrassage. 
·         L'organisme tente d'éliminer les déchets qui ont pénétré dans l'organisme, en les "expulsant" par un des émonctoires (filtres) de l'organisme. Ce sont les maladies d'élimination.

·           Les maladies auto immunes
   "Je considère que les maladies auto-immunes vraies, comme on les définit classiquement, sont rares et ne forment qu’une petite minorité. Je place dans ce groupe le PTI et peut-être la myasthénie. Le régime alimentaire originel est ici impuissant et le seul recours reste les médicaments.
L’immense majorité de ces maladies sont en fait xénoimmunes. Elles correspondent à une réponse immunitaire normale, suivie d’une réponse inflammatoire normale, contre des tissus certes initialement sains, mais qui hébergent un hôte indésirable constitué par un peptide antigénique venu de l’environnement."
·         Les maladies d'encrassage
     " En 1991, une réflexion sur les déchets d'origine intestinale que j'incrimine dans le développement de nombreuses affections, m'a conduit à distinguer les peptides et les protéines pouvant générer un désordre auto immun, et les autres substances incapables de provoquer une réponse immunitaire et pourtant nocives quand elles se déposent dans les tissus. L'encombrement progressif du milieu extra cellulaire, des membranes plasmatiques et du milieu intra cellulaire finit par perturber le fonctionement de certaines cellules." 
·         Les maladies d'élimination
"Les globules blancs, qui ont pour fonction classique de lutter contre les agresseurs du corps humain, en particulier les bactéries et les virus, ont probablement une autre mission en plus de la lutte contre les germes. Ils ont aussi vraisemblablement une fonction "d'éboueur", chargés d'épurer l'organisme des déchets indésirables"

Les grands principes

Régime hypotoxique, détox, ancestral, originel et même paléo sont les termes utilisés indistinctement  pour qualifier ce mode alimentaire.  Fondé sur un raisonnement scientifique mais aussi sur une étude clinique auprès de 2500 personnes, le choix des aliments du régime Seignalet s'appuie a la fois sur la recherche fondamentale et sur la recherche clinique. L'objectif est de imiter la porosité de l'intestin grêle (hyper perméabilité)..

Le régime quotidien exclut totalement

1.Tous les laits animaux (vache, chèvre, brebis) et de leurs dérivés : beurre, fromage, crème, yaourt, glace...         
Aucun animal a l'état sauvage ne consomme naturellement le lait d'une autre espèce.  Les laits animaux sont très différents du lait maternel humain, leur stucture moléculaire est, d'après Jean Seignalet, inadaptée aux enzymes digestives de nombreuses personnes. 
2. Les céréales mutées ou indigestes (blé, maïs, seigle, orge, avoine, kamut, épeautre, petit épeautre, millet...).
Par contre,la consommation des céréales non mutées (riz, sarrasin, sésame) est autorisée. 
Ces céréales ont subies de nombreuses mutations génétiques en 5000 ans et la structure moléculaire  est  très différente de la celle de la céréale initiale. Le blé par exemple est passé de 7 à 21 paires de chromosomes; le maïs initial mesure 7 cm, aujourd'hui les plants peuvent atteindre 6 mètres. Certaines céréales, comme le petit épeautre et le millet, se sont elles avérées nocives à de nombreux patients. 

Ce premier principe d'exclusion est essentiel et il peut même suffir dans certains cas. Il doit être cependant respecter scrupuleusement. La réintroduction de ces aliments est envisageable quand l'amélioration de la santé est obtenue. Il devient alors facile de juger sa propre sensibilité à ces aliments: Si les symptomes indésirables reviennent, c'est que l'aliment n'est pas adapté au terrain génétique de la personne.  
Consommez des produits soit crus, soit cuits à une température inférieure à 110°C.
Ce deuxième principe est suivi de manière variable d'un individu à l'autre. Certains livres ou certains blogs "Seignalet" préconisent  des recettes avec des cuissons longues, vives, et même parfois des fritures. Leurs auteurs communiquent leur propre expérience du régime. Ils tolèrent bien ces cuissons, ce qui n'est pas le cas de tous. 
Le répertoire enzymatique étant variable d'un individu à l'autre, certaines personnes sont très sensibles à la cuisson  en raison des modifications moléculaires engendrées par la chaleur qui rend indigestes , en particulier, les lipides, et les protéines animales. La cuisson excessive des huiles, des viandes, du jaune d'oeuf et des oléagineux peut être une entrave à l'efficacité du régime. Il convient donc de limiter la cuissson ou de les consommer crus jusqu'à l'obtention d'une amélioration. Une réintroduction est alors envisageable  pour juger de leur impact sur sa propre santé.
Enfin, une part quotidienne d'aliments doit etre consommée crue pour conserver la quantité   de vitamines et de minéraux (notamment le calcium) qu'ils contiennent et optimiser l'apport nutritionnel (fruits et crudités). 

Consommez  quotidiennement des huiles vierges crues, extraites à froid.

Pour répondre aux différentes besoin de l'organisme, diversifier la consommation des huiles est important: l' huile d'olive, d'onagre (ou bourrache) et de noix crues (soja ou colza) apportent l'ensemble des acides gras nécessaires. Pour la cuisson des huiles quand elle est nécessaire, optez pour l'huile d'olive et l'huile d'arachide qui résistent mieux à la chaleur. 
Autres conseils: 
1.    Consommez de préférence du sel et des sucres complets, même si la consommation de sucre raffiné n'est pas un obstacle à l'efficacité du régime.  
2.    Ayez une préférence pour les aliments biologiques qui contiennent moins de produits toxiques de type pesticides.
3.     Enfin une supplémentation en vitamines et en minéraux à doses physiologiques en proportions harmonieuses, est recommandée. C'est un utile adjuvant car les modes de production actuels fournissent souvent des aliments poussés trop vite, moins riches en nutri aliments. 
De nombreuses autres recommandations diététiques existent, certainement justifiées, comme consommer les fruits en dehors des repas par exemple, ou l'exclusion totale des sucres blancs. Vous pouvez integrer ces notions à votre pratique mais le régime Seignalet reste efficace tel qu'il est.
Pour qu'il soit efficace, ces autres recommandations ne sont pas nécessaires même si elles peuvent constituer un "plus " dans le régime quotidien. 

Conseils pratiques
Manger autrement
Apprendre à manger autrement demande parfois un certain effort initial qui est de changer ses habitudes alimentaires.
La nutrition Seignalet permet aux gourmands et aux gourmets de ne pas se priver des plaisirs de la table à la maison ou au restaurant. Il ne s'agit pas non plus de manger tout froid, on peut chauffer (en dessous de 110°) les aliments, et vous verrez dans ces pages qu'il y a une grande diversité d'excellents aliments à manger tous les jours et de nombreuses recettes pour se régaler !

http://www.seignalet.fr/images/menu_livre.jpgNous abordons ici 3 des 6 principes fondamentaux de la méthode alimentaire. Vous trouverez tous les détails de cette méthode aux chapitres 6,7 et 32 du livre, 5° édition.
L'ensemble des principes de la nutrition Seignalet se trouve à notre rubrique principes et vous trouverez des livres de recettes dans notre rubrique livres de recettes.

La cuisson
La cuisson engendre un grand nombre de molécules complexes n'existant pas à l'état naturel (telles les molécules de Maillard). C'est pourquoi, la nutrition Seignalet exclut toutes les cuissons dangeureuses et demande la consommation d'un maximum de produits crus. Cependant la chaleur douce, inférieure à 110°C est autorisée, ce qui vous permet de pouvoir manger chaud et de préparer, avec un vitaliseur par exemple, des soupes, des poissons, des purées, des flans et même des gateaux...
Vous pouvez aussi pocher, cuire au bain marie, ou au four très doux. (Pour des meringues ou des macarons, par exemple)
Cependant, les viandes, elles , ne doivent pas être cuites du tout. Outre les carpaccios et tartares, il existe aussi des variétés de charcuteries crues (jambon cru, saucisson...) telles la figatelle qui embaume, dans l'assiette, en quelques minutes un bon plat de lentilles. Et rien ne vous empéche d'associer un carpaccio à un légume chaud !
Il est aussi très important de consommer des huiles vierges crues, et non des huiles raffinées. Ces huiles sont toutes interessantes du moment qu'elles sont consommées vierges et crues. L'huile d'olive, noix, noisette, soja, colza, onagre et bourrache par exemple... Quant aux légumineuses, laissez les tremper une nuit pour les cuire un miminum. On peut même les manger germées lorsqu'elles sont assez tendres.
Les légumes et les fruits quant à eux, sont délicieux en salade et il existe des centaines de préparations possibles. Quelques noix, noisettes ou graines de sesame les mettra à leur avantage. Quant aux citrons, à l'instar du vinaigre (balsamique ou pas), ils sont souvent utiles pour des « cuisson sans chaleur » de poissons, de legumes ou de fruits.
Vous verrez qu'il existe une grande variété de délices qui ne se cuisent pas ou peu !

Les céréales 
La nutrition Seignalet exclut sous toutes leurs formes les céréales mutées telles que le blé, ( pains, gateaux, pâtes, pizza ...) le maïs, l'épeautre, le kamut, l'avoine, le seigle et l'orge et leurs dérivés . Nous ajoutons le  petit épeautre à notre liste car le Dr Seignalet émettait de sérieux doutes à l'égard de cette céréale. Dans la catégorie céréales, seuls le sarrasin, le sésame et le riz peuvent être consommés. Mais la quinoa ou la châtaigne par exemple, qui ne sont pas des céréales, présentent des alternatives intéressantes.
Les farines de sarrasin, de pois chiche, de riz, de quinoa, de châtaigne, la poudre d'amande ou de noisette, ainsi que la fécule de pomme de terre... peuvent être utilisées avantageusement dans les pâtisseries. Attention la Maïzena n'est pas une simple fécule, elle contient des protéines. Seule la fleur de Maïs, jusqu'à présent, ne contient pas de protéines dangereuses. 
Pour vous passer du pain, vous pouvez faire des cakes au vitaliseur. Il existe des préparations sans blé (galettes de sarazin, de chataigne...) qui peuvent remplacer le pain. Les galettes de riz vendues dans le commerce, sont autorisées mais non recommandées, en raison de leur cuisson à trop grande température. Il existe aussi des sortes de "cracottes" au sarazin qui sont une alternative intéressante. Vous les trouverez en magazin bio sous le nom "Pain de fleurs".
N'hésitez pas à faire des plats contenant un aliment consistant: riz, quinoa, pomme de terre, légumes secs (lentilles, pois chiches, haricots...) pour profiter de la saveur d'une sauce (crue ou faite à feux doux) ; ou encore , pour agrémenter une salade , des noisettes, des noix, ou des graines de sésame.
Les fruits (bananes, tranches de pomme, d'ananas...) ou les légumes (champignons de paris en lamelle, feuilles d'endives...) peuvent remplacer  la tartine ou le toast classique. 
Le sirop de blé ainsi que l'amidon de mais qui ne contiennent pas ( officiellement) de protéines, sont autorisés dans la nutrition Seignalet, sauf pour les personnes coeliaques.  
Pas de laitages animaux !
Dans la nutrition Seignalet, il ne faut pas consommer de laits animaux :
Ni vache, ni brebis, ni chèvre...
En supprimant les laitages, ne vous rabattez pas sur une consommation effrénée de lait ou yaourts de soja. Diversifiez.
Il existe de nombreux laits végétaux et vous pouvez d'ailleurs les faire vous même (poudre d'amande, de noisette, de coco ...), c'est ainsi plus économique.
Essayez donc le lait de noisette avec du chocolat fondu pour les enfants ! Les desserts au soja sont de plus en plus variés et chaque marque a son goût particulier. Pensez aussi aux préparations aux fruits, telles la compote.
Pour la cuisine, il existe des crèmes au soja et au riz pour des liants crémeux et légers ainsi que de nombreux produits supplétifs. N'en abusez pas, équilibrez vos repas.
Pensez aussi à la crème de sésame (pour l'houmous par exemple) et à la crème d'amande (dans une soupe de lentilles par exemple) .
Ne prenez pas de margarine qui abonde en acide gras trans mais consommez des huiles crues aux saveurs variées et des « beurres » végétaux (cacahuette, caroube...). La graisse d'oie est aussi autorisée. Bien que plus chers à l'achat, ces produits se consomment en petites quantités.

Quelques conseils en plus!
·         Préférez les produits frais et de préférence biologiques, 
·         Vérifiez toujours la composition des produits que vous consommez, c'est parfois surprenant !
·         Prenez un sucre complet et un bon sel non traité. Faciles à trouver dans le commerce, ils sont eux nourissants et bons au palais.
·         Vous pouvez congeler vos aliments sans problème.
·         Tous les alcools sont en principes autorisés sauf la bière qui provient d'une céréale. Préférez les alcools non cuits et consommez-les avec modération. 
·         Les boissons chaudes, le thé et le café sans excés, ainsi que la chicorée, les tisanes, le chocolat...faites avec l'eau du robinet ou des eaux minérales 
·         Si vous avez un doute reportez-vous au livre car il contient toutes les informations dont vous avez besoin. Chapitres 6-7 et 32 de la 5° édition. 

Le régime Seignalet diffère du régime sans gluten proposé pour les maladies coeliaques :
·         Certaines céréales sans gluten, comme le millet, le maïs sont exclues dans le régime Seignalet, de même que certaines cereales ancestrales qui s'avèrent bloquer en réalité l'efficacité de la methode: kamut, petit épeautre. 
·         De plus, les laitages animaux et leurs dérivés et les cuissons dangeureuses sont exclues du régime Seignalet, mais pas du régime sans gluten. 
·            La methode s'avère très efficace pour soigner les malades coeliaques qui ne réagissent pas au régime sans gluten. 



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