https://www.citizaction.fr/petition/pour-la-reconnaissance-dun-droit-personnel-au-refus-de-linstallation-de-linky-chez-soi/?sign=success
Il prétend vous faire faire des économies d’énergie et sauver la
planète ; rien que ça ! Aucune preuve sérieuse à l’appui évidemment… En
revanche, il émet des ondes « CPL » – considérées comme
« potentiellement cancérigènes » – à partir de tout votre réseau
électrique, du sol au plafond.
Si vous le refusez, on peut clairement vous laisser entendre que vous
pourriez ne plus avoir de courant ou le payer bien plus cher ; de la
menace à peine voilée… Bienvenue dans le monde merveilleux de
« Linky » ! Celui du compteur « intelligent » qui transmet, au jour le
jour, à votre opérateur électrique tous les détails de votre
consommation énergétique (appareils utilisés, conditions d’utilisation,
fréquence, etc.) et qui, à terme, lui permettra d’en prendre le contrôle
à distance.
Cette situation n’est pas acceptable. Voici trois (très) bonnes raisons d’exiger que soit reconnu, noir sur blanc, un droit personnel au refus de l’installation de Linky chez soi, et que des sanctions soient prévues pour décourager toutes pratiques abusives.
Avant de faire partie des prochaines victimes de ces installations imposées, signez la pétition !
1. Ils jouent aux apprentis sorciers et nous sommes leurs cobayes…
Il apparaît clairement que le déploiement en masse des compteurs
Linky aurait mérité beaucoup plus de prudence. Les fréquences « CPL »
émises sont classées « potentiellement cancérigènes » par le CIRC
(Centre International de Recherche contre le Cancer). Certes, ces
fréquences semblent faibles mais tout le réseau électrique devient
transmetteur et, à terme, 35 millions de foyers doivent être équipés ;
sans oublier les concentrateurs et les antennes relais. De plus, notre
exposition sera continue et aucune étude sérieuse ne prévoit les
conséquences sur le moyen et le long terme.
Dans un premier temps, les opérateurs électriques ont nié tout effet
nocif pour la santé. Mais certains industriels n’en disaient-ils pas
autant de l’amiante ? Et les laboratoires pharmaceutiques n’ont-ils pas
défendu bec et ongles l’usage de médicaments comme le Benfluorex ou le
Médiator, jusqu’au jour où ils ont dû les retirer d’urgence du marché ?
Désormais, les pouvoirs publics reconnaissent qu’il faut faire la
lumière sur cette question sanitaire. Mais, ne fallait-il pas le faire
avant de lancer la déferlante ? Quel aveu de légèreté !
Des personnes en sont malades. Une femme qui était particulièrement
souffrante a dû saisir la justice pour qu’un compteur installé chez elle
contre son gré soit enlevé. Heureusement, le tribunal de Grenoble a
répondu favorablement à sa demande. Mais n’est-il pas invraisemblable
d’en arriver à une telle extrémité ?
Dans ce contexte, on pourrait espérer qu’ENEDIS lève le pied, qu’il
attende les conclusions d’études réellement fiables et indépendantes et
qu’il tienne compte de l’inquiétude légitime de plus en plus de
Français… Mais, l’opérateur s’en moque. Au contraire, il accélère et
mène au pas de charge l’installation des compteurs. Au début de l’année,
il en installait 18 000 par jour. Or, désormais, c’est 35 000
2. C’est de la vente forcée, qui ne dit pas son nom…
Officiellement, il n’y aurait pas d’obligation de s’équiper de cet
appareil intrusif puisque nous sommes dans un « pays de droit ». Mais,
dans les faits, c’est une toute autre musique…
Les directives européennes de 2006 et de 2009 ont programmé la pose
de compteurs Linky dans 80 % des foyers d’ici à 2020. En clair, il n’y
aurait aucune contrainte mais 80 % des foyers doivent être équipés à
brève échéance… Merci la subtilité ! Et les pouvoirs publics français
ont fait du zèle puisqu’ils ont prévu, quant à eux, que tous les foyers
le soient. L’opération est alors menée tambour battant par ENEDIS
(ex-ERDF) chez des personnes qui, souvent, ne sont pas informées ou,
pis, qui n’en voulaient pas.
Enfin, voici les armes bien rodées utilisées pour annihiler toute résistance à la planification :
Arme n° 1 : briser la résistance des communes
Car plus de 400 communes s’opposent au déploiement de Linky sur leur
territoire… Ce n’est pas rien ! D’autant plus que les communes sont bien
les propriétaires des réseaux de distribution de l’électricité. Mais
sous la pression du ministère de l’Intérieur, les maires sont sommés de
plier l’échine. Bref, les pouvoirs publics annihilent toute résistance
collective pour pouvoir s’attaquer aux seuls citoyens pris isolément…
Nos libertés locales sont broyées sous le rouleau compresseur de leur
planification !
Arme n° 2 : laisser carte blanche au seul ENEDIS
Les pouvoirs publics ont laissé toute latitude à ENEDIS pour déployer
Linky tout en lui garantissant le monopole du branchement et du
raccordement électrique. C’est la porte ouverte aux abus. Ainsi, pour
les logements neufs, par exemple, il n’y a plus de choix, ENEDIS ne
fournit plus de compteurs traditionnels, seuls des compteurs Linky sont
donc installés… À terme, c’est la garantie que tout le parc sera équipé
bon gré mal gré avec son compteur intrusif.
Arme n° 3 : dispenser une propagande bien huilée
L’information donnée lors des démarchages à domicile est souvent très
partielle et inexacte. Par exemple, pour rassurer le client, le
compteur Linky est présenté comme gratuit. Toutefois, l’opération
globale coûtera 5 milliards d’euros (une paille !) qui seront évidemment
amortis dans les facturations des abonnés
3. Objectif : rationnement, pénalités et surfiscalité ?
Les compteurs « intelligents » ont pour but de transmettre le détail
de nos consommations électriques à l’opérateur, des informations tout à
fait privées. Cette pratique ouvre la porte à une évolution inquiétante
que beaucoup ne soupçonnent pas à l’heure où, pourtant, les guerres pour
contrôler les marchés et la course aux données font rage… Certains
politiques et prospectivistes vantent même sans aucune pudeur l’intérêt
de cette technologie qui pourrait permettre de rationaliser (autant dire
rationner !) nos consommations par des systèmes de pénalités
dissuasives et de surfiscalité et de les conditionner à grande échelle
(sollicitations systématiques et ciblées pour acheter les derniers
appareils ménagers, par exemple).
Si vous les laissez installer Linky chez vous, rien ne les empêchera
de rationner votre consommation ou de vous surtaxer via ce compteur. Et
rien ne les empêchera, demain, de faire la même chose avec toutes vos
autres activités.
Pour toutes ces (très) bonnes raisons, je vous demande de signer comme moi la pétition pour une liberté de choix, pour la reconnaissance d’un droit personnel au refus de l’installation de Linky chez soi.
Ceux qui veulent imposer cette politique intrusive sont très
puissants… Mais nous sommes beaucoup plus nombreux ! Nous pouvons êtres
des millions à signer cette pétition et à rejoindre la résistance aux
côtés de 400 communes de France et de dizaines d’associations. Il n’y a
pas de fatalité, nous ne sommes ni pigeons, ni cobayes ! Signez la
pétition et transmettez-là à tous vos amis, eux aussi sont concernés !
Merci !
Elisabeth